Hu Jiaxing | News
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News

Performance

 

Jusqu’aux cimes des montagnes

Musée Cernuschi – Musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris

 

Pour le Nouvel an chinois au musée Cernuschi, les artistes contemporains ZHAO Fei et HU Jiaxing présenteront une performance de calligraphie live autour de l’exposition Peindre hors du monde, Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing. Cette exposition exceptionnelle présente un ensemble de plus de cent chefs-d’œuvre de la peinture chinoise anciennes nés du pinceau des plus grands maîtres des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), et sont exposés pour la première fois en Europe.

Intitulée “Jusqu’aux cimes des montagnes“, cette performance en duo réinventera les aspirations millénaires des artistes ermites chinois dans une ascension imaginaire qui transforme les tracés calligraphiques en des sentiers dans les montagnes. Une invitation à traverser les hauteurs des paysages et voyager au-delà du monde.

Voir Jusqu’aux cimes des montagnes >

Jeudi 3 février 2022 de 18h30 à 21h
Musée Cernuschi
7, avenue Vélasquez – 75008 Paris
Soirée gratuite sur réservation dans la limite des places disponibles : https://www.billetterie-parismusees.paris.fr 
Plus d’infos : https://www.cernuschi.paris.fr/fr/pm-decouverte-nouvel-chinois-au-musee-cernuschi
https://www.parismusees.paris.fr/fr/evenements/nouvel-an-chinois-au-musee-cernuschi

Exhibition

 

Au commencement

Musée Édouard Branly

 

L’ICP s’ouvre à la création contemporaine en proposant des rendez-vous ponctuels à des artistes contemporains de toutes nationalités. Un enseignant-chercheur accompagne chacune de ces démarches artistiques en tant que Commissaire d’exposition. Expérimentale, l’exposition n’est visible qu’à travers les réseaux sociaux. Elle doit s’intégrer à la mémoire d’un lieu majeur du patrimoine parisien. Il s’agit du musée Edouard Branly. C’est à l’intérieur même de sa cage de Faraday que la communication sans fil a été inventée.

Titre de l’exposition : « Au commencement »
Lieu : Musée Édouard Branly – Institut Catholique de Paris
Date : 5 octobre 2021
Commissaire de l’exposition : Emmanuel Lincot
Artistes : HU Jiaxing & ZHAO Fei
Assistante au Commissariat : Adélaïde de Saint Mars
Partenaire : Institut Catholique de Paris – Feibai Institute

Concept de l’exposition :

Dans une période où un mode « sans contact » ou de « contact à distance » est recommandé, comment une œuvre d’art peut-elle contacter des publics ? Une exposition « virtuelle » ? Et de quoi la virtualité est-elle constituée ?

Édouard Branly a tenté de capter, il y a plus de cent ans dans son laboratoire, ce qui n’était pas encore visible. La radio-conduction, sa découverte, est devenue une clé essentielle qui a inauguré un mode de vie. Nous en sommes encore les héritiers car la communication sans fil est née dans cette cage de Faraday, au cœur même de l’Institut Catholique. La révolution internet et partant, celle de tous les langages qui ont cours aujourd’hui trouvent leurs lointaines origines en ce lien essentiel et pourtant méconnu.

Alors que nous nous apprêtons à tourner une page marquée par le changement d’une époque, d’un paradigme, interrogeons-nous : qu’est-ce qui est visible, qu’est-ce qui ne l’est pas encore ? Tant sur le plan individuel que collectif, la distance crée de la présence. Sommes-nous à l’aube d’une « religion » nouvelle (Religare, de ce qui nous relie entre générations, entre communautés) ?  Les artistes Hu Jiaxing & Zhao Fei se proposent de réfléchir à ces questions par la redécouverte du mythe des origines et de l’art pariétal des premiers hommes. S’établit, par-delà les âges, une communauté de destin et un dialogue imaginaire inédit avec Edouard Branly et deux autres grandes figures de l’Institut Catholique de Paris : Theilard de Chardin et l’abbé Breuil.

Plus d’infos : http://feibai.org/exposition-au-commencement/ 

Exhibition

Marcher

 

Marcher, xing 行, c’est un geste primordial d’être humain, et de créer le monde. Yu le Grand, fondateur de la première dynastie chinoise, n’a-t-il pas fait mesurer la terre par un bon marcheur après l’apaisement des hautes eaux originelles ? Mesurer ? Pas seulement. Marcher, c’est aussi faire corps avec le monde. Lorsqu’on marche, le corps entre dans un mouvement plein mais surtout naturellement rythmé. C’est dans ce dynamisme cosmique que le corps déclenche toute son inspiration, et que le monde nous ouvre ses plis le long de la marche. Marcher, c’est encore se dépayser, chaque pas de dépaysement engendrera la pensée topographique. C’est ce qu’a déclaré Nietzsche, « seules les pensées qu’on a en marchant valent quelque chose[1] ».

Combien de chefs-d’oeuvre dans l’histoire de l’art, que ce soit la poésie, la peinture ou la calligraphie, ont germés et même se sont réalisés pendant qu’on marchait, qu’on longeait, qu’on voyageait ! Wang Xizhi n’a pas moins erré dans le nord de Chine en admirant les stèles avant de révolutionner son art de l’écriture. Son style calligraphique le plus connu, le style courant xingshu 行書, ne signifie-t-il pas l’ « écriture qui marche »? En s’exclamant « “Yi-hiu-hou” ! oh, que de dangers ! ah, quelle hauteur ! Plus dure est la route de Chou que la montée jusqu’au ciel azuré ![2] » le poète Li Bai n’avait-il pas grimpé les sentiers impossibles dans le pays montagneux du Sichuan? Les Voyageurs au milieu des Montagnes et des Ruisseaux, n’étaient-ils pas des marcheurs éphémères dans le monde contemplé de Fan Kuan, lui-même, comme Cézanne, entrait chaque jour dans le paysage ?

L’apprentissage de l’art est un long voyage, mais comme disait Laozi, « un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. » Cette exposition autour du thème « marcher » regroupe des travaux en calligraphie, en peinture mais aussi en d’autres médiums, essentiellement des élèves à l’Institut Confucius à l’Université Paris Diderot. Chaque oeuvre est un point de départ, elles nous proposent différents itinéraires de ce monde infini de l’art.

 

Plus d’infos : http://feibai.org/marcher-exposition-de-calligraphie-et-peinture/

 

[1] Nietzsche, Crépuscule des idoles. Pensée 34.
[2] Texte en chinois: 噫吁嚱!危乎高哉!蜀道之難,難於上青天!Traduction de M. Tchang Fou-jouei, dans Paul Demiéville, Anthologie de la poésie chinoise classique, Paris: Gallimard-UNESCO, coll. Connaissance de l’Orient, 1982. p. 223-225.

Exhibition

“Ruine retrouvée”

TROPOSPHÈRE

Installation, performance, vidéo.

Exposition collective, du 26 janvier au 26 février 2017, Espace le Six B, Saint-Denis, France.

Artist Residency & Exhibition

 

« Gaïa takes care of you »

Spațiul public – de la obiect la ambient

Photographie

Exposition collective suite à la Résidence d’artiste, du 10 juillet au 3 août 2017, Centrul Cultural Reduta, Brașov, Roumanie.